Musiques en Vrac

SoCo a écrit:=

Houlà, je rajeunis de 50 ans, là ...

JackBel a écrit:
Houlà, je rajeunis de 50 ans, là ...

Ne te rase pas en écoutant ce morceau, avec le cumul du rajeunissement, tu risques de te trouver en train d'agiter ta flagelle, dans une course vers une ovule, entouré de plein de concurrents  

SoCo a écrit:La version Soft Cell, je ne pouvais pas l'écouter sans avoir des boutons et le poil de tête hérissé.]

J'aimais bien .... ça me rappelle mes sorties en boite .... cette période post funk quoique toujours pétrie de quelques résurgences ... puis cette fabuleuse mais éphémère période new wave ...que ne ferais-je pour la revivre ... hélas

Et avant ces sorties en boite où il fallait 18 ans c'étaient les sorties (fallait tanner les parents et puis se faire conduire et ramener) à 15 ans dans les salles de fêtes communales ... il devaient bien y avoir 200 jeunes. L'époque des DJ's qui gueulaient ... les effets lumineux à spots simplistes ... les boules à facettes... on n'y voyait pas à 5 mètres tellement il y avait de la fumée ... cibiches au tabac brun qui arrachaient bien le goulot .. bref autre chose que les clopes de mauviettes actuelles.
Quand j'entends Hotel California .. Chicago .. Queen .. Supertramp ... 10cc I'm not in love et Europa de Santana "ze slow" skette braguette par excellence .. ces madeleines de Proust me font remonter aux naseaux les odeurs de bières permettant, à bon compte, d'écluser moult godets désinhibant nos rapprochements maladroits ... les relents de clopes ...mêlés aux effluves de musc et de patchouli dont les geuzesses étaient ointes comme autant de phéromones ... les cheveux collés sur le visage par la sueur ... la chemise collée dans le dos ... le 501 délavé moulé à la louche
La moiteur d'une nuque offerte .. pantelante ... et ce souffle court .. presque rauque ... haletant après une pelle se voulant homérique .. et qui devait pourtant exhaler quelques remugles de houblon au fût et de cendrier froid  présageant malgré tout que la dite pelle avait fait de l'effet sur la souris convoitée .. tout en prenant pléthore de précautions pour dissimuler la poutre supposément devenue apparente ... c'est traitre un 501 moulé à la louche
En boite c'était différent ... le whisky coke avait remplacé la mousse .. on avait la bagnole .. on rentrait cette fois à pas d'heure .. tout en raccompagnant, le coeur battant, une choupinette dont l'approche avait accaparé plusieurs soirées avant que d'arriver à pénétrer son cercle .. d'amis    ... la technique, bien que peu originale, avait le mérite de ne pas devoir entretenir une conversation ... il suffisait de faire la bise d'au revoir tout en analysant subrepticement la façon dont la joue se présentait .... si c'était plutôt l'oreille façon torticolis c'était râpé .. par contre l'imperceptible hésitation sur le mouvement pendant que le suçoir restait à portée ... là c'était gagné.

Quel foutriquet doublé d'un cuistre aurait l'outrecuidance d'encore prétendre que ce n'était pas mieux avant

J'aurais jamais dû te rappeler avant-hier que j'adorais t'entendre jacter le françois d'antan

JackBel a écrit:J'aurais jamais dû te rappeler avant-hier que j'adorais t'entendre jacter le françois d'antan  

Bah ... pas si d'antan que ça

https://open.spotify.com/track/7rYi1fmfdWnC2dZJ3acnoW?si=dRJzPQt9QA6LrGLCWg_0kQ

Le post de la semaine, bravo Grisou.  

Il suffit de se laisser porter par les mots pour voyager dans le temps et se retrouver dans la salle des fêtes. Les esgourdes sont envahies par les sonorités des slows. La présence de celle qui potentiellement pouvait devenir notre prochaine victime. Le tout exacerbé par le rêve de réaliser ses fantasmes sexuels les plus débridés, provoquant ces tensions dans le falzar qui s'apparentaient à du priapisme.
On se retrouvaient ainsi avec une grande majorité du sang dans les corps caverneux, au détriment du cerveau. Le tout aggravé par une consommation de bière trop rapide, pour se donner de la contenance, qui une fois la limite dépassée, faisait passer la libido à sa version en verlan, le "bide au lit".

Avec ta description, j'arrive à retrouver le gout des échanges buccaux à la saveur légèrement salées, avec l'apport de ces excès sudoripares, mais parfois annonciateurs de futures caresses bucco-génitales.

Pour revenir à la bécane, il faut rappeler que la plupart du temps, la nuit prenait fin dans un lit à une place, seul dans des draps fleuris, par une intervention de la veuve poignet mais entouré de posters de bécanes, prélevés dans le dernier Chromes et flammes.

Je vois que j'ai trouvé mon double thuriféraire de la langue de Molière , maniant le verbe avec subtilité loin des sabirs abscons qui abêtissent les générations contemporaines.

En ce qui concerne les caresses bucco-génitales .. hormis celles qui évoquent la bonne ville de Saint Claude dans le Jura ... je n'étais guère friand d'aller fourrer ma truffe dans une motte ...surtout si le foin dépassait de la charrette .. laissant planer quelques effluves rappelant davantage les latrines que la fragrance musquée d'un sous bois de mousses et de fougères.

L'un des plus emblématiques riffs de guitare du rock anglais des "belles années"  juste avec trois notes  

Je me surprend ..c'est con ... mais de l'avoir entendue des milliers de fois à l'époque ... je connais encore les paroles par coeur.
Un grand bonhomme

Le dernier disque de Johnny Cash .. Hurt ... reprise un peu prémonitoire très sombre d'un album des Nine Inch Nails
Il sort le disque en mars 2003 et décède en septembre de la même année.

Ne pas écouter si on veux éviter le cafard  ...  encore que la mélopée soit très belle et envoûtante.







L'original
[/quote]

Un incontournable (euphémisme) des salons et démos de matériel Hi-Fi
Nils Lofgren - Keith Don't Go

Chouette revisite que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre ... les moins de 50 non plus d'ailleurs




L'original en 1977



enfin l'original pas vraiment ... en fait la première interprétation date de 1933 ... la chanson a été enregistrée une première fois par les musicologues américains John et Alan Lomax en 1933, exécutée a cappella par le condamné James Baker (également connu sous le nom de Iron Head) à la ferme d'État centrale, Sugar Land, Texas (une ferme pénitentiaire).

Voir à 3:20 ... il a encore du jus papy Buckingham (Fleetwood Mac)

Comme Johnny Halliday a son Jean-Baptiste Guegan .... Withney Houston a sa Glennis Grace

grisou a écrit:

En ce qui concerne les caresses bucco-génitales .. hormis celles qui évoquent la bonne ville de Saint Claude dans le Jura ... je n'étais guère friand d'aller fourrer ma truffe dans une motte ...surtout si le foin dépassait de la charrette .. laissant planer quelques effluves rappelant davantage les latrines que la fragrance musquée d'un sous bois de mousses et de fougères.    

Pour les palais délicats, autant utiliser la méthode conchylicole. Faut laisser le fruit de mère (lol) s'affiner dans les claires, plus prosaïquement le passer sous un déluge de flotte pour ôter tous les déchets, les nuisibles et autres, sauf si on est entomophage, puis il faut utiliser un filet de citron, si ca bouge encore c'est que c'est vivant et on peut consommer.
"Le foin qui dépasse de la charrette".    

Difficile de poster après Dieter, sans passer pour un vieux rétrograde totalement out  

Et encore, je me maitrise...